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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 17:13

L’essoreuse à saladephotos-slam 5723

 

C’matin quand j’me suis levée

J’étais pas réveillée

J’étais d’humeur maussade

Essoreuse à salade

Alors j’ai dévoré

D’ la mâche d’ la chicorée

De l’endive du cresson

D’la laitue du chicon.

Un couvercle sur la tête

J’avais pas l’air trop bête

J’me suis mise à tourner

Et j’ai tout essoré

Ça a fait d’ la couleur

Du vert porte bonheur

Chassé les idées noires

Fini d’broyer du noir

Grâce à la batavia

J’étais guérie ma fois

Tournez tournez manège

C’est la peine qu’on abrège

L’essoreuse à salade

Elle tombe jamais malade

 

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 17:04

photos-slam 5728Sardine

 

Un jour dans ma cuisine

J’ai retrouvé sardine

En sautant du bocal

S’était même pas fait mal

D’une main un cornichon

De l’autre du jambon

Elle s’était levée tôt

Pour vider mon frigo

J’en croyais pas mes yeux

Elle s’était fait des œufs

Et des frites et des pâtes

Avec d’la sauce tomate

Soudain dans la cuisine

Entrèrent ses cousines

Tombèrent du plafond

De l’eau et des poissons

J’en avais plein la tête

Ils avaient des arêtes

Je pouvais me coiffer

Car j’étais mal peignée

Mais j’me suis réveillée

Encore ébouriffée

Je m’étais endormie

Sur la descente de lit

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 14:45

J’ suis revenue en Lorraine

 

J’suis revenue en lorraine

Car j’ai purgé ma peine

Dix neuf ans d’abstinence

Sont passés sous silence

Pour oublier qu’un jour

J’ai perdu mon humour

Tué par une absence

Qui a brisé mes sens.

Mais quand j’suis arrivée

J’l’ai entendu chanter.

C’est la couleur locale

Du bonjour matinal

On l’entend par ici

Quand on croise un ami

 « Comment qu’c’est ? »

 

J’suis revenue en Lorraine

Car j’ai purgé ma peine

Adieu à  kenavo

Bonjour à nos bons mots

Pour l’entendre au marché

Chez le marchand d’poulets

Ou bien chez l’épicier

Après une poignée d’main

Au café du matin

On se tape sur l’épaule

Sur la place Léopold

Que tu sois enrobé

Ou même pas très épais

On te dit aussitôt

« Comment qu’c’est gros ? »

 

 

J’suis revenue en lorraine

Car j’ai purgé ma peine

Pourtant dans la Bretagne

J’y étais pas au bagne

La mer a réparé

Mon cœur qu’était blessé

D’avoir beaucoup aimé

Mais ça c’est du passé

Aujourd’hui Stanislas

Dont jamais ne me lasse

Endort mes insomnies

Quand j’suis revenue ici

Tous mes amis d’enfance

M’ont redonné confiance

Avec leurs « Comment qu’c’est ? »

 

 

 

 

J’suis revenue en Lorraine

Car j’ai purgé ma peine

J’ai refait d’ la « migaine »

Dégusté des madeleines

Fêté saint Nicolas

Mangé du lard bien gras

De la lotharingienne

De la potée lorraine

Et puis des mirabelles

Et aussi des brimbelles

J’ai sorti mon pépin

Et  remis des patins

Puis j’ai clanché la porte

En ouvrant à mes potes

J’leur ai dit  « Comment qu’c’est »

 

J’suis revenue en Lorraine

Car j’ai purgé ma peine

Avec dans ma valise

Pour que chacun les lise

Des slams et des poèmes

Sans aigreur et sans haine

Qu’on dit chez Marie Jeanne

En buvant une tisane

Les bons soirs de décembre

On y est tous ensemble

On joue avec les mots

Pour oublier nos maux

Et on  dit à  Enzo

Qui rentre du boulot

« Comment qu’c’est gros ? »

 

J’suis revenue en Lorraine

Mais c’est même pas la peine

Comment j’me suis caillée

C’matin quand j’me suis levée

J’ai ouvert les volets

Faisait moins 3 degrés

J’ai mis l’ thermolactyl

C’est du super textile

Pour gratter du pare brise

La pellicule de givre

J’me suis demandée pourquoi

J’étais revenue dans l’ froid

Et puis j’ai vu L’ François

Qu’habite en face d’chez moi

« Comment qu’c’est Momo! »

 

Et j’me suis plus posée de question…

 slam à metz

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 16:06

Dès le deuxième jour, la fermentation, sous l’action des levures naturelles a débuté lentement. Mais les levures sont souvent capricieuses, elles jouent avec le temps. Parfois il faut attendre deux ou trois jours et surtout ne pas être pressé pour que se forme le moût épais et sucré.       On a laissé dormir la cuve dans la grange pendant plusieurs mois, près des bottes de foin. Isolation parfaite.

                                                     Aujourd’hui, on pousse enfin la lourde porte du bâtiment, la machine est là rutilante, la cuve est placée près de la chaudière nourrie au bois depuis ce matin. Gérard, Jean et Paul prennent place autour de l’alambic. En entrant dans la salle, les effluves d’alcool et les parfums de fruits nous enivrent.

                                                    Même si tu n’y gouttes pas, parce que tu es tombée dedans quand tu étais petite, ton corps s’imprègne de cette odeur qui monte directement au cerveau. La trogne du façonnier de la seconde vie du fruit, te rappelle douloureusement les effets néfastes que l’alcool peut avoir.

                                                    Le couvercle de la cuve s’ouvre, toutes les têtes se penchent pour humer le parfum des mirabelles, cuites dans leur propre jus. Autrefois, les années sans fruits, on distillait du gratte-cul ! Le suc était moins fort et l’alcool beaucoup plus rude.

                                                     L’alambic peut commencer son travail. La vapeur d’eau se charge en alcool lors de son passage dans les cucurbites et finit sa course folle dans le purificateur avant de se laisser piéger par le refroidisseur.

 

 

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20 janvier 2010 3 20 /01 /janvier /2010 14:37

Le vrai chocolat, le Noir. Tellement fort en chocolat qu’un soupçon  suffit à rassasier ta gourmandise pour la demi-journée. Tu le dégustes avec le café, lentement, modestement pour en relever le goût. Tu en places juste un petit carré pris délicatement entre le pouce et l’index, les autres doigts relevés en éventail, entre les incisives du haut et du bas. Ta langue, mécaniquement, à l’appel de la jouissance, se colle sur le petit bout noir à peine glissé dans ta bouche. Le désir monte, pas encore plaisir. L’espace de quelques secondes, tu  laisses fondre à la chaleur de ton corps, le carré exquis, que tu sors de ta bouche et que tu rentres et que… Ton palais est tapissé de cette douce gourmandise, alors tu bois vite une gorgée de café pour éviter l’écoeurement et puis tu recommences.

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16 décembre 2009 3 16 /12 /décembre /2009 22:27

C’est quoi cette lubie de vouloir découvrir l’Afrique, seule à pied avec mon sac à dos. Je ne connais même pas la Bretagne, ni le Limousin, sans parler de la Charente et du Poitou. Je ne supporte pas les longs voyages, je ne suis à l’aise que si je prends deux douches par jour et me voilà partie à l’aventure avec dans mon sac « Nature » de chez Décathlon deux jeans, deux shorts, quelques débardeurs, ma trousse de toilette, mes pastilles contre le Palud et ma jupe en jean au cas où… - j’ai lu sur le site de Kinshasa que la vie nocturne était très animée -.

Faut pas la connaître la Monique, y’a pas que des solutions qu’elle est partie chercher là-bas, y’a peut-être un peu d’exotisme, de chaleur surtout….

On dit que les Congolais sont les plus dangereux du monde… Même pas peur !

« Tu viendras pas te plaindre ! » m’a dit ma mère.

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