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29 août 2010 7 29 /08 /août /2010 09:42

et de un

 

Je m’appelle …… j’ai 15 ans

Une seule hâte avoir 18 ans

Se casser d’ici et faire le con

Un jour avoir des lardons

Enfourcher mon bike et aller au spot

Rentrer des figures avec les potes

Puis prendre la moto et aller au terrain

Pour quelques tours avec les copains.

 

 

et de  2

 

 

Je dois écrire un slam

Mais je n’ sais pas quoi faire.

J’veux qu’ça rime avec flamme,

Je n’ sais pas comment faire…

T ’aurais pas une idée ?

Non je suis désolé

J’’ai rien à t’ proposer,

Nous v’ là Jeudi matin,

Toujours rien à  écrire

Villemin s’rait plus malin.

Mais je pense m’en sortir,

 

 

 

et de 3

 

 

Salut,

Trou-du-cul.

Moi, j’ m’appelle Anatole,

 Et j’aime bien la picole.

J’ai 84 ans,

Je n’ai plus toutes mes dents.

Ca m’empêche de manger

 Mais pas de picoler,

Quand la vieille en a marre.

Aussitôt je me barre

Une crise à chaque repas,

Alors moi j’ file en bas.

Je chausse mes sabots,

Et je taille au bistrot.

Après on s’ tire au bal,

Pour y danser la valse.

J’engage une partenaire,

Qui avait l’air de m’ plaire.

Au bout d’un quart d’heure,

Ce n’était pas le bonheur.

A ce moment précis,

A l’oreille je lui dis :

Tomme cé mi valsi,

Tu me Haï sur lé pit.

Un peu  dégénérée,

J’ crois qu’elle n’a rien pigé.

Je rentre à la maison,

Ce qui à mon avis n’est pas con.

 ........

 

et  de 4

 

 

Les hommes se cherchent  une vie meilleure

Les hommes se cherchent sans être meilleurs

 

La guerre de sécession a cessé ça c’est sûr

Les révolutions ça c’est moins sûr

La guerre a toujours sa raison d’être

Même si personne ne l’aime

Il y a eu des carnages

Comme à Carthage

De l’Asie viennent les Mongols

Massacrer les moines à la coupe au bol

 

La guerre de sécession a cessé ça c’est sûr

La guerre en général ça c’est moins sûr

L’invention de la poudre à canon

Met à feu les cantons

Les cantons de l’Alsace de la Moselle

C’est encore la guerre en dentelle

Les hommes se battent pour la religion

Les hommes se battent pour une révolution

 

La guerre de sécession a cessé ça c’est sûr

Pour la religion c’est moins sûr

Chacun veut affirmer sa croyance

Pour les hérétiques c’est la potence

Pour les pauvres en souffrance

C’est la recherche de leur pitance

C’est la route vers un nouveau monde

Qu’on leur fabrique à coups de semonce

 

 

 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 22:11

Texte dédié à mes parents qui ne m'ont pas tout donné ce qui m'a permis de tout inventer......

 

Dans l'HLM de jolivet

sur un clavier imaginé

en touches peintes en noir et blanc

sur le formica bien brillant

je joue en sol et en mineur

des sons  tout droit sortis du coeur

devant ma poupée bien assise

mon seul public toujours conquise

de sons de notes que j'improvise

et dans ma tête pas d'analyse

merci d'm'avoir pas tout donné

j'ai pu ainsi tout inventer

 

Je tire de ma pharmacopée

quelques remedes un peu usés

deviens la reine du caducée

avec mes vignettes périmées

sur des ordonnances inventées

je soigne les plus démunis

de tous les coins de mon pays

sans quitter la table du salon

dans mon crane ça tourne toujours rond

je sais meme pas qu'il y a des cons

merci d'm'avoir pas tout donné

j'ai pu ainsi tout inventer

 

et je deviens la boulangère

devant l'tas d' bois de mon grand père

qu'on doit remiser pour l'hiver

j'ai du pain pour la terre entière

un panier pour toute la misère

un autre pour nourrir les chimères

des aberrations de la terre

et je n' suis jamais en colère

dans mon pays pas de frontière

et pas d'accord réglementaire

merci d'm'avoir pas tout donné

j'ai pu ainsi tout inventer.....

 

La suite lors d'un prochain slam dans un bar quelque part.......

 


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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 10:27

Slam à ma mère nananère

C’est un 12 mai 1930

Qu’on a vu naitre la plus grande

Chez les Pierre pas d’crise de 29

On toujours 2 ou 3 œufs

Pour nourrir la sainte famille

Y’a un gars et puis 4 filles

La Marguerite même fatiguée

Par ses 5 mioches sera comblée

Le gros Léon est plus acerbe

Comme sa piquette et ses bons verbes

Slam à ma mère nananère

Mais à la ferme il faut bosser

Y’a l’ champ d’patates qu’il faut biner

Et puis y’a la vigne à tailler

Et les enfants à r’habiller

A la fontaine il faut aller

Il y’a beaucoup d’linge à laver

Faut mériter son soir de bal

Ramasser l’foin aussi la paille

Nourrir les vaches et les cochons

Sinon t’as affaire au Léon

Slam à ma mère nananère

Faut traire pour accueillir le lait

A la ferme y’a pas de relais

Tu nais les sabots à tes pieds

Ta robe c’est sûr faut la gagner

Faudra attendre tes 18 ans

Pour sourire aux premiers aimants

Mais comme t’as pas assez de biens

T’épouseras pas le Jean Marin

Tu prendras l’ gars de ton village

Tu n’ fera pas d’enfantillage

Slam à ma mère nananère

Belote et re même combat

Mariée d’vant la charrette à bras

Tu f’ras des enfants sans savoir

Il suffira juste d’y croire

Mais quels enfants que du bonheur !

Même si ça bouffe en 24 heures

Il faudra qu’ t’arrête ton boulot

Pour coudre des petits paletots

Ils seront toujours bien élevés

Souvent nourris au riz au lait

Slam à ma mère nananère

Y fallait bien qu’ tu réussisses

Car même si t’as quitté l’hospice

Sur la coursive de Jolivet

Le ménage est toujours bien fait

T’es rue d’la gare à Damelevières

A servir du rouge et d’ la bière

Et chez les cadres de Sodexho

Tu gagnes ta fierté au boulot

Dans ta retraite bien méritée

Te voilà pro des mots croisés

Slam à ma mère nananère

 

L’esprit de famille c’est important

Il faut l’transmettre à ses enfants

La tante Micheline le nonon Jean

La Madeleine et tous ses enfants

La tante Mireille la tante Nicole

Gérard aime bien quand ça rigole

Les Noëls à Remenoville

Et les cousins de Badménil

On  n‘oublie pas  ceux de Gerber

Et bien sûr le cousin René

Slam à ma mère nananère

Et nous enfants, petits enfants

Grandissons bien et simplement

Tu nous as donné les valeurs

La principale, la bonne humeur

Tu nous as transmis les paroles

A changer notre fusil d’épaule

A prendre un pépin quand il pleut

A clancher la porte un peu mieux

Aller chez l’ toubi Le Fernand

L’amour c’est du médicament

Slam à ma mère nananère

Pour conclure sur des belles paroles

Je retiens celles du gros Léon

Oui on était à bonne école

Ça rigolait à la maison

On tirait l’ diable par la queue

Mais on ne tirait pas la gueule

On a vécu toujours heureux

On ne s’est jamais senti seul

Aujourd’hui ce qui me rassure

Et bien c’est qu’ ta connerie perdure

Slam à ma mère nananère

Nous te laissons d’vant ta télé

A chaqu’ fois qu’tu vas l’allumer

Tu vas penser à l’assemblée

Réunie là à  Matexey

C’est ton cadeau d’anniversaire

De voir en grand Michel Drucker

Tous les midis Jean Pierre Pernod

C’est le héros de tes infos

Julien Lepers ou Delarue

Les seuls hommes dont t’as bien voulu

C’est un joyeux anniversaire

Slam à ma mère nananère

 

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17 mai 2010 1 17 /05 /mai /2010 10:24

J’ suis revenue en Lorraine

J’suis revenue en lorraine

Car j’ai purgé ma peine

Dix neuf ans d’abstinence

Sont passés sous silence

Pour oublier qu’un jour

J’ai perdu mon humour

Tué par une absence

Qui a brisé mes sens.

Mais quand j’suis arrivée

J’l’ai entendu chanter.

C’est la couleur locale

Du bonjour matinal

On l’entend par ici

Quand on croise un ami

 « Comment qu’c’est ? »

 

J’suis revenue en Lorraine

Car j’ai purgé ma peine

Adieu à  kenavo

Bonjour à nos bons mots

Pour l’entendre au marché

Chez le marchand d’poulets

Ou bien chez l’épicier

Après une poignée d’main

Au café du matin

On se tape sur l’épaule

Sur la place Léopold

Que tu sois enrobé

Ou même pas très épais

On te dit aussitôt

« Comment qu’c’est gros ? »

 

 

J’suis revenue en lorraine

Car j’ai purgé ma peine

Pourtant dans la Bretagne

J’y étais pas au bagne

La mer a réparé

Mon cœur qu’était blessé

D’avoir beaucoup aimé

Mais ça c’est du passé

Aujourd’hui Stanislas

Dont jamais ne me lasse

Endort mes insomnies

Quand j’suis revenue ici

Tous mes amis d’enfance

M’ont redonné confiance

Avec leurs « Comment qu’c’est ? »

 

 

 

 

J’suis revenue en Lorraine

Car j’ai purgé ma peine

J’ai refait d’ la « migaine »

Dégusté des madeleines

Fêté saint Nicolas

Mangé du lard bien gras

De la lotharingienne

De la potée lorraine

Et puis des mirabelles

Et aussi des brimbelles

J’ai sorti mon pépin

Et  remis des patins

Puis j’ai clanché la porte

En ouvrant à mes potes

J’leur ai dit  « Comment qu’c’est »

 

J’suis revenue en Lorraine

Car j’ai purgé ma peine

Avec dans ma valise

Pour que chacun les lise

Des slams et des poèmes

Sans aigreur et sans haine

Qu’on dit chez Marie Jeanne

En buvant une tisane

Les bons soirs de décembre

On y est tous ensemble

On joue avec les mots

Pour oublier nos maux

Et on  dit à  Enzo

Qui rentre du boulot

« Comment qu’c’est gros ? »

 

J’suis revenue en Lorraine

Mais c’est même pas la peine

Comment j’me suis caillée

C’matin quand j’me suis levée

J’ai ouvert les volets

Faisait moins 3 degrés

J’ai mis l’ thermolactyl

C’est du super textile

Pour gratter du pare brise

La pellicule de givre

J’me suis demandée pourquoi

J’étais revenue dans l’ froid

Et puis j’ai vu L’ François

Qu’habite en face d’chez moi

« Comment qu’c’est Momo! »

 

Et j’me suis plus posée de question…

 

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 13:09

Rendez-vous est pris un soir de la semaine dernière.... J'attends Jo sur le parking pas loin du Chu devant le bistrot du coin....C'est lui qui pilote, il a le gps on se laisse guider par la voix suave du radio guideur....

 

- "tiens c'est un mec qui cause" s'exclame Momo !!!

 

- "Oui, j'ai mis un mec sinon je tombe amoureux de la nana" rétorque Jo !!!!

 

bahhhhh faut l'prendre comme il est pense Momo qui est en train de tomber amoureuse du radio guideur....

 

Sur ce on cause de ceci de cela, de tout et de rien mais on cause, pour sur on a tant de choses à se raconter....

 

De la s'cousse on arrive en avance à Metz, d'la s'cousse on est obliger de boire un ptit coup.... un ptit coup d'blanc

c'est agréable avec une petite brioche aux olives que nous offre la patronne.

 

C'est bon pour la voix s'excuse Jo qui a un ptit penchant pour le blanc.

 

On n'est pas plus joyeux après qu'avant, car avec Jo on n'a pas besoin d'ça pour se sentir mieux, on est tombés

dedans quand on étaient petits...

 

Alors on y va... on se paume un peu dans la rue et on finit par trouver..... les images parlent d'elles mêmes.... P1010066.JPGP1010067.JPG

 

 Jo se la pète un peu.... je trouve hum hum

 

 P1010092.JPGP1010077.JPGP1010098.JPGprochainement en tournée

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30 avril 2010 5 30 /04 /avril /2010 12:42

Madyssone

 

Je suis malheureuse

Comme une friteuse

Je me tiens toute droite

Je me sens toute froide

Je ne suis pas rieuse

Je suis toute frileuse

 

Soudain on me branche

Avec ma prise blanche

Je deviens bouillante

Et aussi brûlante

Les copines viennent vite

Car je fais des frites

Je cuis des beignets

Toujours bien sucrés

 

A la fin c'est chouette

J'suis prête pour la fête !

 

 

Doria

 

Je suis une plante carnivore

Et le matin je dévore

Je mange tous les Choco-rems

Et les Kellog's, je les aime

 

Je suis bien sûr carnivore

Et j'aime les côtes de porcs

J'me régale avec les fruits

J'adore surtout les kiwis

 

Je suis couleur arc-en-ciel

Et je me trouve vraiment belle

Je rêve de me faire bronzer

Près d'la Méditerranée

 

 

 

 

 

 

 

 

Léa

 

Devant la télé

Sur le canapé

J'étais fatigué

Comme un vieux gobelet

J'étais tout troué

Et puis très usé

Pas comme ma copine

Qui est très divine

C'est une p'tite pelote

Qui est rigolote

Elle est très jolie

Sa couleur aussi

 

On m'a recyclé

On m'a tout changé

J'étais réparé

Puis j'étais parré

D'une robe de cristal

J'étais dans l'journal

Depuis ce jour là

Je suis belle comme ça

J'vois la vie en rose

Comme la pelote rose

J'voulais être comme elle

Maintenant c'est réel

 

Ameline

 

C'matin j'étais fatiguée

Comme mon vieil oreiller

J'me sentais vraiment tout mou

J'avais plein de trous partout

J'me sentais pas très joli

Et surtout j'étais tout gris

 

Quand je me suis réveillée

J'ai sauté comme une fusée

Depuis j'file à toute vitesse

Je virevolte sans cesse

Je vole partout dans les airs

Mais ça énerve ma mère

Je pars dans l'espace

pour manger des glaces

 

 

 

Naïm

 

Je me sens grognon

Comme un gros camion

Je klaxonne tout le temps

Pour gêner les gens

J'rentre dans les bordures

Et même les voitures

 

Je vais chez Total

Aussi à la Halle

Là, je change mes pneus

Car ils sont trop vieux

Change ma carrosserie

Elle est trop pourrie

J'mets mes essuie-glace

Et je mange des glaces

Puis j'allume mes phares

J'mange des carambars

 

L'lendemain j'suis gentil

J'suis une Ferrari

Je roule à deux cents

Et je suis content !

 

 

 

Alison

 

Je suis une fille chouette

comme une fourchette

Je pique des sardines

Avec mes copines

On fait des pirouettes

Dans toutes les assiettes

On pique des boulettes

On est toujours prêtes

On va se laver

Sous le robinet

Avec ma maman

J'pars au restaurant

Je suis maintenant

Fourchette en argent

 

 

 

 

 

Dimitri

 

Je me sens tout beau

Comme un gros robot

Avec les garçons

Je joue au ballon

On me donne des coups

Mais je suis casse-cou

Ouf ils sont partis

J'vais aller au lit

Je n'me sens pas bien

Il faut faire le plein

J'me sens raplapla

Comme un ?uf au plat

Il faut que je mange

Ou sinon je flanche

Je veux des piles neuves

Ach'tées à Vandoeuvre

 

J'mange des tagadas

Et me revoilà

J'ai plein d'énergie

Pour jouer aux billes

Et tout le samedi

Avec les petits

On joue au robot

Même quand il fait beau !

 

 

 

 

Mustafa

 

Je me sens timide

Une éponge humide

J'efface le tableau

Car c'est rigolo

Mais après dans l'seau

Je n'aime pas trop

Je suis tout trempé

J'n'ose pas rigoler

 

Je vais m'essorer

pour bien me sécher

Et je vais chanter toute la journée

Je s'rai vraiment classe

La star de la classe !

 

Marouan

 

Je me sens râleur

Comme un radiateur

Je n'chauffe plus très bien

Tout seul dans mon coin

J'en fais d'moins en moins

Et je n'aime rien

 

Puis le chauffagiste

Arrive sur la piste

Avec ses dix doigts

Règle mon thermostat

Je me sens bien mieux

Je suis très heureux

Je réchauffe la pièce

Et les gens se pressent

Se collent contre moi

Et se chauffent les doigts

Je n'suis plus râleur

Je donne du bonheur !

 

Meyriem

 

Je me sens très belle

Comme une chandelle

On m'allume souvent

Et j'éclaire les gens

ça m'énerve beaucoup

Quand les gens m'secouent

Mais j'ai une flamme

C'est elle qui me calme

J'suis sur les gâteaux

C'est vraiment très beau

On m'souffle sur la tête

ça y est, ça me rend bête

J'peux plus m'allumer

C'est bon j'suis usée

Je ne suis plus belle

Bonne pour la poubelle

 

J'ai une nouvelle mêche

ça me r'donne la pêche

On m'a très bien habillée

Pour aller au banquet

 

 

 

Maria

 

Je me sens rigolote

Comme une p'tite échalote

Je suis dans mon panier

Et je peux tout guetter

J'ai vu un p'tit garçon

Et c'était un oignon

J'ai vu un grain d'maïs

Il s'appelait Anice

Et puis j'ai des copines

Qui sont des mandarines

 

Ensemble on se balade

Dans une grande salade

Avec la vinaigrette

Ouais ! C'est encore plus chouette !

 

Riham

 

Je suis rigolote

Comme une p'tite pelote

J'aime m'rouler par terre

Et sauter en l'air

J'vois la vie en rose

Et j'fais beaucoup d'choses

J'aime bien m'amuser

Aussi rigoler

 

J'ai beaucoup de fils

Et j'suis pas débile

Quand on m'tricote pas

Je n'suis pas sympa

Pourtant les aiguilles

Elles pourrissent ma vie

Elles me font très mal

Mais c'est pas banal

J'préfère qu'on m'caresse

Et qu'on m'fasse des tresses

 

Ma copine l'gob'let

Elle est recyclée

Elle s'trouve pas divine

Mais elle est coquine

On est très amies

Et on s'trouve mimi

.Moi j'suis rigolote

Comme une p'tite pelote

Gérald

 

Je me sens vraiment très beau

Comme une jolie moto

Le matin au fond d'mon lit

Je démarre au ralenti

Après le p'tit déjeuner

J'commence à accélérer

 

Je mets la vitesse

Pour chercher ma nièce

Et puis je me presse

Pour aller à Metz

 

Je vais à Paris

Voir tous mes amis

J'connais un camion

Qui est très grognon

J'connais un vélo

Qui est rigolo

 

Si j'ai de la chance

Pas de panne d'essence

Si j'ai mal au dos

Je boirai de l'eau

Je n'vois pas mon âge

Mon kilométrage

 

Je suis une moto

Et pas un vélo !

 

 

Luka

 

Je suis un coussin

Je suis très câlin

Sur le canapé

Je suis écroulé

Je suis fatigué

De toutes ces journées

 

Ma p'tite soeur Emma

Est passée par là

On s'fait des câlins

Parfois le matin

En fin de journée

Bataille d'oreillers !

 

 

Anice

 

Je me sens joueur

Comme un beau flipper

Quand il fait tout noir

Je flippe dans le bar

Et puis au lever

J'suis prêt pour jouer

 

Souvent clignoter

Faut pas qu'y ait d'bébés

Avec mes lumières

Je fais des manières

Avec tous mes bruits

J'fais fuir les souris

 

J'suis toujours à l'heure

J'suis pas Game Over

J'ai le meilleur score

J'suis un joueur d'or !

 

 

 

 

Nadjma

 

Je suis en colère

Comme un camembert

Quand je suis tombée

Je me suis fâché

Je me roule par terre

et je casse les verres

 

Puis c'est terminé

Je me suis calmé

Je demande pardon

Je suis un bonbon

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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 18:35

P1010785« Voici des nouvelles du front pas très loin de Verdun mais pas très près non plus, à quelques 80 kilomètres plus au sud dans le Lunévillois, à deux pas du château. Oui oui, celui là même qui a brûlé mais qu’on se hâte de reconstruire.

Eh bien oui, je suis retournée chez ma mère et y’a même internet et ça, si c’est pas une révolution c’en est pas loin ! Je ne  lui ai juste pas dit que ça passait par sa ligne téléphonique sinon j’me s’rais fait engueuler.

La retraite ? Pas le temps d’y penser. Ici on se lève tôt le matin,  puis direct au bar du Léopold comme son nom l’indique au coin de la place Léopold. Et là on retrouve les potes d’autrefois, avec leurs « Comment qu’ c’est… » (ça veut dire comment vas-tu) je ne vais pas m’étaler là-dessus. Et je commande un café allongé… Oh malheur, la serveuse qui s’appelle Monique , elle aussi, fronce des sourcils, les autres s’esclaffent ! Hi hi hi on dit un café rallongé à Lunéville ! Première erreur de langage ! Et on se donne rendez-vous à 12h20 pour l’apéro  (prononcer midi vinte!) Deuxième erreur….

Après le café je passe chez la tante Micheline pour chercher « deux- trois » patates et on va à Remeno (ville) chez « Le » Gérard. Je laisse Jeannette aux fourneaux, on monte avec « Le » Gérard au verger, on ramasse des noix on cueille des poires et des pommes. Il tient l’échelle et moi je manque de me casser la gueule car c’est haut et qu’ici quand il y a du vent, c’est de la bise !

Après on redescend manger un bout de fromage de tête, un petit civet de lapin et une bonne tarte. Je ne parle pas du verre de piquette…

Dans l’après midi Jeannette retourne chez la tante Micheline pour son scrabble et moi je fais 20 kilomètres (prononcer vinte) à vélo.

Après c’est l’heure de l’apéro chez « Le » Duf ou « Le » Dom et puis tout le monde reste pour diner. Y’a toujours un jambonneau ou on improvise une flammekuch.

 

Bergamote  a fait sa rentrée en 6ème bilingue (anglais-allemand) eh oui on n’est pas loin de la frontière. Elle est contente mais ne comprend toujours pas pourquoi on prononce VINTE.

 

Ninon prend le train tous les matins pour Nancy ; Vingt (prononcer vinte) minutes de train, c’est vite fait, on habite à 100 mètres  de la gare.

Enfin quand je dis on habite, c’est pas encore tout à fait vrai. L’acte de vente de notre nouvelle maison sera signé dans un ou deux mois. Alors on squatte chez Jeannette près de la place Léopold pas loin du bar…. Ah non ça je l’ai déjà dit.

 Enfin voilà, la vie est douce, mes cuisses sont musclées, on mange bien on boit bien. Que demander de mieux. Je repasserai à Nantes d’ici un mois pour récupérer le reste de mes meubles entreposés butte sainte Anne, je ne manquerai pas de vous le faire savoir.

 

Je n’ai repris aucune activité intellectuelle, parler aux moutons du Léon, aux oiseaux et aux écureuils me suffit amplement. Bon, il est 8 heures  « vinte », je vais chercher « La » Micheline pour l’emmener « au » coiffeur.

 

 

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 15:03

Houssni, Enzo, Christopher, Nicolas

 

 

Un jour je serai footballeur
Pour être le plus bel as de cœur
Je pourrai marquer plein de buts
Et je ferai aussi d'la lutte

Un jour je serai vétérinaire

Pour regarder les beaux grands cerfs

Je pourrai être grand voyageur

Et je serai toujours à l’heure

Et moi  je s’rai mécanicien

J’réparerai les voitures très bien

J’pourrai aller chez des copains

J’irai les voir avec le train

Un jour je serai policier
Pour avoir un beau pistolet
Je pourrai manger des beignets
Et j'me promènerai au marché

La vie sera vraiment très chouette

On aura tous une mobylette

 

 

Charifa Shana

 

 

Un jour je serai une maitresse

Pour pouvoir faire de grandes tresses

J’irai souvent dans les bosquets

Avec  les enfants en été

Moi  je serai vétérinaire

Pour pas être caissière à Leclerc

Je soignerai les animaux

Donnerai à manger aux oiseaux

Et la vie sera super belle

Comme les beaux chants des hirondelles

 

 

Ayman , Odette, Asma

 

Un jour je serai voyageur

Et je n’aurai plus jamais  peur

Je pourrai tellement regarder

Que je  pourrai vraiment aimer

Et moi  je serai une maitresse

Pour me faire de très  jolies tresses

Je pourrai bien faire mon travail

Mais je n’aurai pas de médaille

Et bien moi  je serai docteur

Et je n’aurai plus jamais  peur

Je pourrai aider tous  les gens

Et puis gagner un peu d’argent

La vie sera parfois très dure

Mais on fera face aux grands murs

 

 

 

 

 

 

Olivier, Antoine, Zulkane, Soiffa

 

Un jour moi je serai maçon
Pour pouvoir faire de belles maisons
Et pour  construire de grandes routes

Mais je  jouerai toujours  au foot
Un jour je serai basketteur

Pour avoir beaucoup de bonheur

Et je ferai souvent des matches

Mais je ne ferai jamais de catch

Et moi je serai policier

Pour pouvoir tous vous surveiller

Je saurai bien me promener

Et je pourrai vous contrôler

Bien moi je serai policière

Pour ne plus être une écolière

Je pourrai gagner de l’argent

Et je pourrai aider les gens

La vie sera alors facile

On ira bosser dans les iles

 

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 20:13

C'est beau !

 

Odette et Paul sont partis ce matin par "les rapides de la Meuse".

Avec les conscrits de la classe ils vont visiter le Mont-Saint-Michel. On peut même dire qu'ils vont revisiter le Mont-Saint-Michel car ils l'ont déjà fait y'a deux ans avec les Cars de la Vesouze.

Ce qu'ils préfèrent, Odette et Paul, c'est s'arrêter sur les aires d'autoroutes, les pommettes bien rouges parce que dans le car, il fait toujours trop chaud. Mais la chaleur c'est bon pour l'arthrose de Micheline et les rhumatismes de Jeannette.

Odette porte sa robe du dimanche, les chaussons de chez Damart pour la route , parce que les mocassins toute la journée, ça serre les pieds. Elle est bleue avec une légère touche de rose (la robe, pas Odette)......

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1 avril 2010 4 01 /04 /avril /2010 20:06

 L’employée municipale en bave pour remplir la fiche familiale d’état civil. Je n’ai pas un état cocomme les autres. Il n’y a pas d’imprimé assez long pour inscrire à la fois les trois filles et les deux

pères. Pourquoi deux ? Parce que le dernier père n’a pas voulu afficher son nom sous le nom des dedeux premiers. Orgueil mal placé me direz-vous.

Enfin ça, l’employée municipale n’en a que faire. Son problème a elle, c’est de remplir les bbbonnes cases qui sont malheureusement trop petites. Elle demande à sa voisine.

-               Geneviève ! Comment on fait déjà pour une mère avec trois enfants et des pères qui sosont pas les mêmes ?

Tu es venue là discrètement, un peu la queue entre les jambes parce que le chapitre du livret de fafamille, ce n’est pas toujours un moment très agréable. Tu y vas aux heures creuses, histoire que totout le monde ne participe pas à ta vie en clip. Eh bien, c’est raté. Geneviève explique à Martine quque ce matin elle a eu le même « cas » et qu’il faut faire comme ça. Et pendant ce temps-là, tu transpires sous ton gros pull parce que dans les mairies, c’est trop bien chauffé, tu regardes tes ongles rorongés par le décapage des murs de la salle de bain du week-end dernier, et comme dans le dernier cliclip de Madona, tu refais ta vie en trois minutes avec le rythme des années et des numéros d’d'attente comme au rayon boucherie de Leclerc pour que les gens derrière toi passent chacun leur tour et là, ils en ont pour un moment !

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